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Randonnée dans le Gâtinais

Photo du rédacteur: clubcvc77clubcvc77

En ce premier jour estival, nous sommes de nouveau partis sur ces routes bucoliques qui savent si bien jouer entre ombre et lumière. Si les 12 tournants furent avalés laborieusement ce fut bien le contraire pour l’arabica ingurgité à la terrasse d’un café chapelain. Nous étions désormais dans le Gâtinais français sans comprendre pourquoi Larchant ne fait pas le bonheur alors que le village est si coquet. La nationale 7 nous fit traverser le Loing, nous pensions alors qu’il était bien plus sage pour notre modeste peloton de faire Nemours et pas la guerre. Puis Eole s’est invité, un peu pour nous rafraichir mais surtout pour nous ralentir. Par monts et par vaux, nous n’avions qu’une envie, rejoindre la vallée de l’Yonne. Elle tarda un peu puisque l’avant d’un pneu explosa dans une Villeneuve devenue la poissarde. Midi sonnait au clocher de Marolles, où parait-il, Napoléon attendra un peu pour y ouvrir son parc d’attractions, à l’inverse de nos estomacs appâtés par l’alléchante carte du « Caraïbe ». En ce début d’après midi, il faisait chaud et même très chaud alors que nous longions la Seine aux abords de Montereau . En lieu et place d’une coupe, c’est une côte de Champagne que l’on s’offrit avant de retourner sur les bords de Seine où des naïades dénudées tentaient de nous détourner de notre droit chemin. C’est donc en délaissant nos pensées érotiques que nous nous sommes échappés vers la capitale Seine et Marnaise qui semblait somnoler sous les premières chaleurs. Petit à petit le peloton se disloqua. Chacun regagna sa chaumière quelque peu fourbu mais enchanté d’une très belle journée.


23 juin 2020 J.Louis Savarin







 
 
 

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